Planet Crafter
Planet Crafter est une expérience presque zen de survie et d’exploration/aventure sur une planète hostile, mais pas trop. C’est également un jeu brut de décoffrage, râpeux sur les bords, qui vous offre une expérience épurée et envoutante, pour peu que la colonisation d’autres mondes vous mette des étoiles dans les yeux.
Ce guide est réalisé sur une version anticipée du jeu, dont le “end game” n’est pas encore implémenté. L’équipe de développement a indiqué avoir encore beaucoup d’éléments à ajouter au jeu. Il est tout de même peu probable que le début de partie soit chamboulé à l’avenir.
Introduction
Planet Crafter fait partie de ces jeux qui font débat lorsqu’il s’agit d’en faire un guide : si vous êtes un habitué des jeux de survie / exploration / crafting, vous y serez dans vos petits souliers. Son rythme posé et sa thématique contemplative vous laisseront tout loisir de prendre votre temps pour apprivoiser le jeu dans ses moindres détails. Si vous êtes débutant dans le genre, vous serez face à un jeu peu exigeant sur son volet “survie”, paisible dans son exploration, et relativement simple quant à ses mécanismes de crafting et sa progression.
Pour autant, certains choix peuvent vous freiner durablement, et la faible quantité d’objectifs amener les moins coriaces à renoncer, faute de réelle compréhension sur la prochaine étape à suivre.
Alors installez-vous confortablement dans votre nacelle de largage, nous allons faire un bout du voyage ensemble !
Principes de base
Survie
L’aspect “survie” de Planet Crafter est très classique. Vous disposez de trois jauges vitales à surveiller :
- Vie / Nourriture : elle se remplit quand vous mangez une ration ou un aliment, se vide petit à petit, et plus rapidement quand vous encaissez des dégâts (c’est rare mais possible)
- Eau : vous devez régulièrement boire pour survivre, et autant vous dire que vous ne trouverez pas d’eau potable à votre arrivée
- Oxygène : la jauge la plus critique à surveiller, en tout cas en début de partie. Chaque sortie sera limitée par la taille de votre réservoir d’oxygène, il va donc falloir l’améliorer rapidement
Celle ci se recharge automatiquement quand vous êtes à l’intérieur d’un de vos bâtiments
A l’exception de la nourriture, pour laquelle vous ne disposerez pendant un temps que des rations que vous trouverez (en plus de celles dont vous disposez dès le départ), les autres ressources nécessaires à la survie sont très faciles à fabriquer, avec des ressources de base. Il vous suffit donc d’en avoir toujours un peu d’avance dans votre inventaire pour pouvoir vaquer tranquillement à vos occupations.
Ressources
Presque toutes les ressources de base du jeu sont accessibles dès le départ, au moins en petite quantité. Il vous suffit d’explorer la carte et de cliquer dessus pour les miner. Le jeu est même généreux au point de vous en “déposer” certaines par voie aérienne au cours de la partie.
Les ressources élémentaires du jeu se trouvent tout autour de vous dès votre sortie de la nacelle : fer, magnésite, silicium, titane et cobalt sont les composants de base de toutes les constructions et fabrications du début de partie.
D’autres éléments comme l’aluminium, l’iridium, l’uranium, le super alliage, le souffre, et l’osmium, sont un peu plus difficiles à trouver et en moindre quantité, mais cela changera au cours de votre partie.
Vous pouvez trouver également de la glace, indispensable en début de partie. (C’est qu’il fait soif sur cette planète quand même)
Enfin, un élément en particulier est rare et précieux, car disponible en quantité finie : le zéolithe. Mais vous ne serez concernés qu’en fin de partie, aussi nous ne reviendrons pas dessus dans ce guide. Cet élément n’apparaît qu’à un certain stade de terraformation.
Armaggedon Vous allez subir régulièrement des chutes d’astéroïdes, impressionnantes bien inoffensives pour votre base. Vos structures n’encaissent effectivement aucun dégât lorsqu’un météore vient les percuter à toute vitesse. Vous par contre, vous risquez de le sentir passer ! Lorsque le ciel vire au rouge (ou d’autres couleurs), si vous entendez un bruit bien spécifique, levez les yeux au ciel et courez vous réfugier dans un module d’habitation ! Laissez passer l’orage puis sortez voir ce que le père noël de Planet Crafter vous a déposé (certaines ressources disparaissent assez rapidement, alors ne tardez pas trop à explorer les zones d’impact)
Construction , Minage & déconstruction
Votre personnage dispose d’un super outil à tout faire, avec lequel il peut construire des modules (d’habitation, de production, ou de terraformation), les déconstruire (sans perte, Planet Crafter vous donne le droit de vous tromper, d’hésiter, de recommencer ad vitam), et bien sûr “miner” (récolter en fait) les ressources de base.
Votre outil fait également office de lampe torche pour les explorations dans des zones obscures.
En début de partie, votre outil ne peut que miner, il vous appartient donc de le faire évoluer rapidement pour pouvoir remplir les autres fonctions (en ajoutant des modules fabriqués via l’établi), vitales à votre développement ainsi que la torche.
Terraformation
Votre objectif principal (et le seul actuellement) est de faire “subir” à la planète différents stades de terraformation, qui vous donneront la joie de la voir évoluer sous vos yeux, et venir ainsi récompenser votre dur labeur.
Chaque stade de terraformation correspond à de nouvelles possibilités pour augmenter la cadence, mais également des évolutions dans la topographie des lieux, qu’il vous faudra prendre en compte (comme l’apparition et la montée des eaux).
Afin de franchir ces différents étapes (notamment la première, qui fait office de dernier objectif affiché : rendre le ciel bleu), vous allez devoir faire progresser quatre indicateurs :
- la Pression : elle augmente grâce à des foreuses qui extraient du gaz du sol de la planète
- La Chaleur : vous allez disposer de radiateurs pour augmenter progressivement la température au sol
- L’Oxygène : indispensable à l’apparition de la vie, vous allez pouvoir cultiver des plantes pour en produire
- La Biomasse : vous allez devoir développer la couverture de la vie végétale sur la planète afin de la rendre “habitable” (Et produire de l’huile de palme pour faire des pots de Nutella… enfin là c’est pas encore implanté)
La valeur combinée de ces quatre indicateurs est calculée sous la forme d’un indice de terraformation, toujours présent en haut à droite de votre écran, et mesuré en Ti (Terraformation Indicator ?).
Pour y arriver, vous allez débloquer progressivement, via un arbre de technologie lié à chacun de ces indicateurs, de nouvelles constructions, toujours plus efficaces, et énergivores.
Ce qui nous amène à la dernière composante indispensable au succès de votre terraformation : l’énergie. Toutes vos constructions consomment de l’électricité, si vous subissez une coupure de courant à la suite d’une construction, il suffit de la démonter, vous ne perdez pas les ressources liées au coût de construction.
Premiers jours de survie
Commencez donc par créer une nouvelle partie, et choisissez le point de chute « Standard », les autres ne feront que vous obliger à faire plus de marche à pied.
Établir sa base
Bienvenue sur la planète “qui n’a pas encore de nom administrativement parlant” cher GP-8971-L, vous venez d’atterrir en douceur et votre objectif est de faire de cette planète une zone à peu près vivable (Donc pas du tout comme Amiens).
Autour de vous, vous apercevez une grosse épave de vaisseau en haut d’une montagne, une arche de pierre au loin et un canyon enfin de l’autre côté. Pas de boussole, pas de confort, il va falloir se retrousser les manches (ce n’est pas facile dans une combinaison spatiale), et explorer les alentours.
Votre capsule contient un module de fabrication de niveau 1, ainsi qu’un coffre avec quelques ressources, et à l’extérieur, le sol est tapissé de dizaines de ressources diverses et variées !
Votre première étape consiste à préparer votre chez vous et pour cela il vous faut un peu de fer, de titane et de silicium afin de préparer un bloc d’habitation et la porte qui permet d’y entrer. Mais avant cela, il faut que vous ayez les bons outils, aussi, commencez par recenser les ressources nécessaires à la fabrication de l’outil de construction, de déconstruction, et tant que vous y êtes, de la lampe torche, dont vous aurez rapidement besoin.
Faites le tour de votre lieu d’atterrissage afin de collecter les ressources nécessaires, et retournez au module de fabrication pour vous équiper comme il se doit.
Il faut maintenant choisir où vous allez établir votre base. La déconstruction n’étant pas punitive, vous pouvez choisir un lieu temporaire pour l’instant, mais plus vite vous trouverez un site idéal, moins vous aurez d’éléments à déconstruire pour les relocaliser par la suite (les bâtiments ne fonctionnent pas quand ils sont submergés par exemple).
Explorez un peu avant de jeter votre dévolu sur un endroit en particulier. Il faut qu’il soit proche de ressources dont vous aurez besoin plus tard dans le jeu, qu’il permette de se rendre facilement dans toutes les directions, et, de préférence, qu’il soit plutôt plat et assez grand, bien que Planet Crafter reprenne le même genre d’échelle qu’un Subnautica, à savoir que vous n’aurez jamais à bâtir des centaines d’éléments de terraformation.
Quel que soit votre choix, ne construisez pas devant votre nacelle de largage : vous êtes dans une cuvette, et les cuvettes ont tendance à se remplir, donc ce n’est peut être pas le bon endroit pour envisager un séjour à long terme sur une planète qui s’apprête à subir une profonde terraformation. (Mais on dit ca comme ca hein…)
Une bouffée d’oxygène Chaque module d’habitation comporte son propre système de génération d’air, n’hésitez pas à vous servir de ce principe pour disposer des zones de “respiration” un peu partout sur la carte. En début de partie notamment, votre réserve s’épuise rapidement, et construire un habitacle avec une porte ne coûte que 3 fers, 2 titanes et un silicium, alors semez-en un peu partout pour vous rendre l’exploration plus confortable. Vous pouvez également y construire un coffre pour y stocker temporairement des éléments et vider un peu votre sac à dos, dont la taille est pour le moins réduite au début.
Objectifs
Le jeu se charge de vous mettre sur la voie au travers des premiers objectifs de construction qui vous sont confiés. Ils se divisent en trois catégories :
L’équipement : ces améliorations sont indispensables à votre confort de jeu, prenez une bonne habitude et faites-en votre priorité à chaque fois que de nouveaux éléments sont disponibles
- le sac à dos, pour avoir plus de place dans l’inventaire
- les micropuces de construction et de déconstruction, sans eux pas de base
- la lampe flash, obligatoire dès que vous allez explorer des épaves (et autres)
- le réservoir d’oxygène, qui vous permettra de rester plus longtemps hors d’un habitacle
- Les modules de vitesse qui permettront des déplacements de plus en plus rapide
Les constructions (nécessite la micropuce de construction)
- le module d’habitation, brique de base de tout bâtiment que vous fabriquerez (le jeu ne propose que peu d’alternative pour l’instant)
Il existe en version « plus grande » (4 blocs d’un coup) - la porte d’entrée, vos constructions étant livrées sans porte d’entrée, vous aurez toujours la possibilité d’en construire une, ou plusieurs
Les éléments intérieurs (les écrans)
- La progression, indispensable pour suivre vos différents scores de production des données de terraformation, et, bien sûr, la progression de l’indice global
- La consommation d’énergie, pour s’assurer que vous avez toujours un peu de production d’énergie
- Les plans , qui vous donnent tous les objectifs à atteindre pour débloquer les différents “tiers” technologiques vous permettant de pousser plus loin la terraformation, l’exploration, et la personnalisation de votre base
Vous devez donc construire quelques modules d’habitation (ne vous sentez pas obligés de faire un seul bâtiment de plusieurs modules, les bases de Planet Crafter ne deviennent jamais très grosses), dont un module principal votre QG, dans lequel vous allez disposer tous les écrans de contrôle et de suivi de votre progression.
Prévoyez un peu de place au centre de votre “future” base, afin de construire quelques modules de stockage, dans lequel vous allez construire des coffres pour y stocker toutes les ressources de base que vous allez collecter (on peut nommer les coffres comme dans Subnautica, en cliquant sur l’étiquette). De cette manière, vous pourrez y déposer votre surplus d’exploration à chaque retour à votre base, et éviter d’avoir à partir en expédition à chaque fois que vous voulez rajouter un module, un élément de terraformation, ou améliorer votre équipement.
Les fondations de l’enfer
Si vous êtes de ceux pour qui l’esthétique d’une base est importante, sachez que vous allez souffrir. Le moteur de jeu étant ce qu’il est, la “grille” de construction est chaotique et vous promet de belles prises de tête si vous commencez à utiliser les fondations, qui ne sont, de toute façon, absolument pas indispensables.
D’un point de vue terraformation et progression, vos premiers objectifs sont là pour vous familiariser avec les différents éléments de production du jeu :
- Energie : construisez quelques éoliennes, mais leur faible rendement va vite vous inciter à débloquer les panneaux solaires, beaucoup plus viables en début de partie (et ils fonctionnent même de nuit !)
- Pression : inutile de fabriquer des dizaines de foreuses T1, les évolutions sont assez rapides à atteindre
- Chaleur : la règle est la même que pour la pression, si ce n’est que le jeu vous impose une contrainte supplémentaire, car vous devez construire les chauffages en intérieur, pensez donc à comptabiliser les ressources nécessaires en modules d’habitation lors de vos expéditions ressources
- Oxygène : un des facteurs les plus difficiles à monter au début, ne vous en étonnez pas; comme pour les radiateurs, vous devez construire ces éléments en intérieur
Ne vous attardez pas sur la biomasse, vous devrez produire de l’oxygène pour pouvoir la faire progresser, et ce n’est clairement pas un facteur de début de partie.
Au-delà de la découverte des mécanismes du jeu, votre objectif principal de ce début de partie, va être d’explorer la planète, et de trouver de la nourriture (mais pas que !).
Explorer les alentours
L’exploration est primordiale dans Planet Crafter. A ce stade de son développement, le jeu ne propose pas une carte finalisée, ni une une histoire complète, mais de nombreux éléments sont d’ores et déjà disséminés un peu partout. A vous de les trouver.
En effet, vous ne pouvez pas, par exemple produire de nourriture en début de partie (il faudra atteindre un palier de progression), vous devez donc partir à la recherches de rations, mais également d’autres ressources dont vous allez avoir rapidement besoin :
- des plantes, qui seront nécessaires pour fabriquer de l’oxygène dans vos installations
- des graines, pour faire pousser de la nourriture
- des composants divers, comme l’aluminium, l’iridium, l’uranium, mais aussi le tissu, et le super alliage
- des micropuces à déchiffrer via votre écran de recherche, qui vous donneront accès à de nouvelles fonctionnalités pour votre équipement
Vous avez dû voir que des épaves de vaisseaux peuplent la planète. Ces vaisseaux contiennent des ressources “rares”, mais aussi certains éléments que vous pouvez “déconstruire” afin de les rapatrier dans votre base, des coffres, et des messages concernant l’histoire du jeu (peu développée à ce stade).
Mais, des débris bloquent les accès et nécessite d’être “déconstruit” avec le module correspondant, de même : ils sont plongés dans le noir et il sera nécessaire d’avoir construit la lampe torche pour pouvoir vous y aventurer.
Au gré de votre exploration, vous allez aussi tomber sur des coffres disséminés sur la carte (pensez à les déconstruire pour récupérer un fer gratuit !) contenant ces précieuses ressources dont vous avez besoin.
Caisse dorée, fortune assurée La carte actuelle du jeu renferme une dizaine de coffres dorés, plus ou moins cachés, qui sauront récompenser votre curiosité avec des éléments plus élaborés, plus rares, ou seulement esthétiques.
Pensez enfin à identifier des zones d’intérêt particulier : les mines. Vous ne pouvez pas les exploiter pour l’instant mais elles contiennent pour autant beaucoup d’une ressource en particulier. Et comme le jeu est du genre à vouloir vous donner un coup de main, chaque fois que vous “entrez” dans une de ces zones (il peut s’agir d’une grotte ou d’une zone à ciel ouvert), votre écran va se teinter de la couleur correspondant à la ressource qui s’y trouve massivement et que vous pourrez extraire plus tard.
Glacier pas vraiment éternel Certaines zones sont bloquées en début de partie par ce qui ressemble à de la glace. Le jeu vous indique à partir de quelle température celle-ci va se mettre à fondre, vous débloquant progressivement le passage (ce n’est pas instantanée), et l’accès à des ressources intéressantes. Plus la chaleur est élevée, plus vite la glace fond, pensez à noter les endroits où vous en trouvez, pour y retourner plus tard.
Amasser des ressources
Pour un bon moment, vos seules sources de minerai seront à même le sol. Vous allez devoir arpenter le sol de cette planète, le nez sur vos pieds, pour pouvoir miner les ressources.
Le fer est clairement la ressource que vous devez récolter le plus, et le silicium le plus rare à trouver, au moins au départ. N’hésitez pas à fabriquer quelques coffres dans votre base, et à stocker chacun des éléments en tenant compte du fait que vous utilisez plus rarement la magnésite et le silicium que les autres.
Pensez également à faire un stock important de glace : elle est votre seule source d’eau en début de partie, et est amenée à disparaître avec le réchauffement de la planète… Jean-Claude Van Damme le sait (jamais totalement rassurez vous).
Terraformation, me voici
Arbre technologique
Votre base étant maintenant en place, vous allez devoir vous mettre au travail pour transformer ce bout de terre aride en paradis vert. Et pour ce faire, rien de bien compliqué : il faut faire progresser les trois indicateurs majeurs (l’arbre de progression de la biomasse viendra avec un bâtiment ultérieur) de chaleur, pression, et oxygène.
Vous n’aurez pas le choix que de faire avancer les 3 éléments en parallèle : car avancer sur la partie “chaleur” va débloquer des technologies pour une autre branche, et ainsi de suite. Tout ça peut paraître un peu fouillis au début, mais la progression est au final assez fluide et constante, chaque palier vous indiquant le prochain arbre à faire progresser.
Avant toute chose, il faut comprendre que chaque élément existe en plusieurs tiers. Et chaque montée en tier écrase purement et simplement la précédente génération en terme d’efficacité (et de consommation d’énergie). Les rapports sont en général de un pour dix, mais ils s’envolent rapidement. Prenez donc l’habitude de supprimer les anciens tiers quand les nouveaux sont en place (vous garderez ainsi une base de taille raisonnable, et éviterez de dégrader les performances du jeu en fin de partie).
Le principe d’avancée dans l’arbre technologique sera peu ou prou toujours le même : d’abord monter la pression, puis la chaleur, puis l’oxygène, fabriquer les améliorations proposées par l’arbre de terraformation quand elles sont débloquées (sauf pour les cosmétiques bien sûr) car elles font office de paliers importants, qu’il s’agisse de confort de jeu (comme un sac à dos plus important), ou d’élément majeur du gameplay (comme les fusées, que nous aborderons plus bas), puis recommencer lorsqu’un nouveau tiers est disponible pour une des trois branches de terraformation (la biomasse arrive plus tard dans le jeu, et s’insère en complément de l’oxygène).
Objectifs clés
Bien que le jeu vous guide pour les étapes de base, comme la construction d’un abri de fortune, les prémices de la production d’électricité, et la surveillance de vos indicateurs de santé ; il vous enlève brutalement les petites roulettes et vous demande de pédaler jusqu’à atteindre les 175kTI et le “ciel bleu”.
Petite nature Attention spoil : dans la version actuelle du jeu, plusieurs paliers de terraformation visibles sont disponibles, sans toutefois aller jusqu’à l’apparition de la vie animale. Vous pouvez rendre le ciel bleu, le teinter de nuages, faire tomber la pluie, faire pousser de la végétation, puis des fleurs et enfin des forêts, mais c’est tout pour l'instant. D’autres étapes sont attendues pour la version finale du jeu.
Commencez par construire quelques foreuses T1 (six suffisent largement) pour débloquer rapidement le réservoir d’oxygène T2. Vous allez rapidement atteindre le palier de terraformation donnant accès aux panneaux solaires T1 (après avoir débloqué le sac à dos T2). N’ayez pas peur d’en construire trop (une bonne dizaine par exemple), car la version T2 va se faire un peu désirer.
A partir de là, vous allez commencer à devoir ramener de l’aluminium et de l’iridium, ce qui ne devrait pas être trop difficile si vous avez un peu exploré les alentours. Les deux ressources sont disponibles en quantité raisonnable dans des zones non loin du point de départ, voire pas loin du tout si vous installez votre base sur le meilleur spot du jeu à l’heure actuelle.
Construisez quelques chauffages (en général, six est un bon nombre pour les T1, huit ou dix pour les T2, et ainsi de suite jusqu’aux T4 ou T5). Vous devez les placer en intérieur, ça changera par la suite mais il vous faut donc construire deux modules d’habitation reliés (et une porte bien sûr).
Vous allez atteindre rapidement le palier suivant, vous débloquant une nouvelle évolution du sac à dos, et les végétubes T2. Il est grand temps de se mettre en quête de plantes, si ce n’est déjà fait. Partez explorer et revenez avec de quoi équiper six végétubes (vous avez surement remarqué que certaines plantes offrent un bonus de production d’oxygène conséquent à l’unité dans laquelle vous allez l’utiliser, vous pouvez donc les déplacer systématiquement vers vos meilleures installations).
Vous allez débloquer entre temps les foreuses T2, et votre objectif est bien sur d’atteindre le plus rapidement les versions T3 car la production de chaleur est une priorité importante en début de partie (souvenez-vous qu’il y a de la glace à faire fondre à plusieurs endroits de la carte). D’ici là vous aurez débloqué la balise, qui vous permet de placer un marqueur sur l’écran de jeu pour vous guider vers votre base (pratique en début de partie quand on explore et qu’on se retrouve un peu perdu), et bien sur l’écran de suivi des étapes de terraformation (bien qu’il vous suffise en général de regarder autour de vous pour voir où vous en êtes).
Grâce à cela, vous allez rapidement atteindre le palier des communications, qui vous permettra de construire un radar et un écran de messagerie, vous donnant accès à un peu d’éléments scénaristiques, et, plus tard, à la possibilité d’afficher une carte du jeu (pas très utile ni pratique à l’heure actuelle).
Vous allez ensuite débloquer le palier des panneaux solaires T2, six devraient vous suffire pour tenir jusqu’au véritable palier énergétique suivant : le réacteur nucléaire, qui nécessitera que vous ayez accès aux foreuses T3.
Vous pouvez alors vous focaliser sur les végétubes T2 si ce n’est déjà fait, qui vont vous permettre de débloquer rapidement les chauffages T2, en remplacement des T1 (mettez en huit par exemple). Cela va nécessiter quelques aller-retours vers la mine d’iridium la plus proche (qu’il serait bien de pouvoir en extraire plus facilement, n’est ce pas… ca arrive après).
Un nouveau palier vous donne rapidement accès à un meilleur réservoir d’oxygène, et vous approchez du prochain palier important de l’oxygène : le producteur d’aliments. Si vous avez exploré suffisamment alentour, vous n’êtes pas à court de rations, mais une source plus pérenne ne serait pas de refus. Et vous avez normalement aussi trouvé des graines.
Avec les chauffages T2, vous devriez débloquer rapidement les foreuses T3, construisez-en six. De cette manière, vous accélérez votre progression vers deux des trois paliers les plus importants de votre début de partie : le réacteur nucléaire, et l’extracteur de minerai.
Le producteur d’aliments doit être disponible à ce moment de la partie, construisez-en au moins 2 pour effectuer une rotation, quatre ou six si vous avez suffisamment de graines (n’oubliez pas de surveiller votre production d’énergie et de compléter éventuellement en panneaux solaires T2). Vous aurez de toute façon besoin de produire beaucoup d’aliments plus tard dans le jeu car elles font partie de recette de « craft » d’autres éléments, c’est un bon investissement d’en avoir beaucoup d’avance.
Mangez cinq fruits et légumes par jour Tous les aliments ne se valent pas dans Planet Crafter, et certains ne servent pas qu’à être mangés. Les aubergines, les plus courantes, sont aussi les plus pauvres en terme d’apport. Les champignons et les courges font mieux, mais le meilleur aliment reste le haricot. Retrouvez-nous sur Biendebuterlanutrition.com très bientôt
Vous ne devriez plus être très loin de l’objectif fixé par le jeu, à savoir le “ciel bleu” et ses 175 kTi. Inutile de consulter l’écran de progression, levez la tête pour voir ce qu’il en est.
Inutile de foncer sur les végétubes T3 une fois débloqués, vous avez maintenant besoin d’une meilleure source d’énergie, de sécuriser votre approvisionnement en ressources non communes comme l’iridium et l’aluminium (et bientôt l’uranium).
L’établi amélioré est l’avant dernier palier intermédiaire de la branche de terraformation, pour ce début de partie, avant celui qui boucle ce début de partie et vous permet d’avoir fait le tour de tous les mécanismes importants du jeu : la plateforme de lancement de fusée.
Si vous n’avez pas trouvé de barre d’uranium pendant vos explorations, il vous faut construire l’établi amélioré en priorité, et partir en quête d’uranium (et c’est une vraie expédition cette fois, soyez préparé). Assurez-vous d’avoir un sac à dos amélioré au dernier stade, emmenez une ration ou deux de nourriture, deux d’eau, trois d’oxygène, et rappelez vous de fabriquer régulièrement des modules d’habitation sur votre route, pour disposer de sas réguliers et éviter la mort (elle n’est pas punitive, tout votre inventaire est mis dans un coffre à l’endroit de votre mort). Vous devez ramener neuf minerais pour produire une barre, et ainsi construire votre premier réacteur nucléaire.
A ce stade, vous avez dû trouver du super alliage, dont vous allez avoir de plus en plus besoin. Vous pouvez le ramasser dans une zone relativement proche des endroits que nous avons cité jusqu’à maintenant, mais sachez qu’il existe quelque part sur la carte une mine de super alliage. Si toutefois vous craignez d’être en manque, l’établi amélioré devrait vous rassurer puisqu’il vous donne la recette pour en produire.
Avec cette nouvelle source d’énergie conséquente, vous pouvez enfin construire des extracteurs de minerai, et votre plateforme de lancement de fusée.
Les extracteurs nécessitent de l’osmium, un minerai que vous n’avez sûrement pas encore vu. Si c’est le cas, souvenez vous que vous aviez de la glace qui attendait de fondre quelque part sur la carte…
Une fois que vous en avez trouvé, construisez un extracteur d’iridium et un d’aluminium (à ce stade vous avez à priori compris où se trouvent les mines/carrières correspondantes).
Attention : les extracteurs T1 ne permettent pas de miner toutes les ressources !
Maintenant que vous produisez de l’iridium (et que vous venez de vous rendre compte que vos extracteurs produisent également des ressources de base), vous allez pouvoir vous intéresser à un aspect important de votre progression future : les fusées.
Les fusées
Une fois que vous avez construit votre plateforme de lancement, vous pouvez y monter pour fabriquer des fusées et les lancer. Pour cela, vous aurez besoin de moteurs de fusées (donc de barre d’iridium et de super alliage), de super alliage, et d’un ou plusieurs éléments spécifiques à la fusée. Autant vous dire qu’il va falloir rapidement trouver la mine de super alliage et y installer quelques extracteurs de minerai !
Au départ, vous ne pouvez lancer que deux types de fusées : une qui augmente la pression (et fait pleuvoir des météorites d’iridium, c’est toujours bon à prendre), et l’autre qui augmente la chaleur (et fait pleuvoir des météorites d’uranium, on prend aussi).
Il est très important d’abuser des fusées, tant leur apport est colossal : le bonus de 1000% s’applique de façon dynamique à votre niveau de production « de base » (hors bonus de fusées). Ce qui veut dire qu’il ne sert à rien d’attendre la fin de la partie pour les lancer, au contraire. Plus tôt vous en lancez, plus vite vous faites monter vos indices de terraformation, plus leur progression sera exponentielle.
Chaque fusée peut être lancée dix à douze fois avant que son apport réel ne devienne anecdotique, prenez donc l’habitude d’en lancer deux ou trois quand vous réalisez qu’un de vos indicateurs est vraiment très loin d’atteindre le prochain palier lui correspondant alors que vous disposez des dernières évolutions de cette branche.
Les micropuces
Vous allez trouver plus de micropuces que nécessaires dans le jeu. Bien qu’elles ne soient pas indispensables, nous vous conseillons d’en décoder un maximum, car elles donnent notamment accès à deux évolutions qui vous feront gagner pas mal de temps : les bottes d’agilité, jusqu’au T3, pour vous déplacer beaucoup plus vite, et le jetpack T3 pour vous déplacer plus haut et beaucoup plus vite (le jetpack est accessible via l’établi amélioré, nécessite un temps d’adaptation, mais ne consomme aucune ressource).
Les autres évolutions, comme la boussole ou la vitesse de minage, sont appréciables mais moins importantes.
Conseils divers
- fabriquez un broyeur dans vos mines, ça permet de vider un conteneur d’extracteur de ses minerais de base
- fabriquez également un ou deux casiers, histoire de stocker des ressources de base en cas de besoin
- si vos mines d’iridium et d’uranium sont loin ou que vous avez vraiment beaucoup d’extracteurs, construisez un établi amélioré sur site pour transformer directement les minerais en barre, et gagner ainsi beaucoup de place dans votre inventaire, et donc limiter les aller-retours
- ne lancez pas une deuxième fusée tant que la première est encore visible, le jeu ne l’a pas prévu, et le résultat est pour le moins…chaotique
Non en vérité, faites le, c’est drôle. (Et ca n’a aucune incidence) - tant que vous trouvez des ressources de base au sol, c’est que vous êtes dans une partie du jeu qui est développée, dans le cas contraire, vous êtes allé trop loin, et pouvez faire demi-tour
- pensez à bien « frôler les murs” des falaises, un passage ou l’entrée d’une grotte est parfois bien caché
- il n’y a pas que des vaisseaux à fouiller, gardez bien les yeux ouverts
- ayez toujours le réflexe de déconstruire les éléments qui peuvent l’être quand vous explorez, vous n’êtes pas à l’abri d’une surprise
- essayer de trouver les coffres dorés, ils apportent des bonus vraiment intéressants, surtout en début de partie
- abusez des modules d’habitation servant de sas d’oxygène sur la carte, ils vous rendront tellement la vie plus facile
- abusez des balises pour retrouver tous les points importants sur la carte, et pensez à utiliser des codes de couleur
- certaines zones sont plus faciles à explorer tant qu’elles sont hors de l’eau, pensez-y