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Overwatch 2

Ajoutez un peu de sel à votre vie

Genre :

Dernière MaJ : 08/10/2022

Avec Overwatch 2, Activision-Blizzard compte bien redonner un souffle nouveau à son jeu compétitif. Vous ne voulez pas passer à côté de l’événement, mais vous ne savez pas non plus par où commencer ? Ce guide vous expliquera les bases du jeu et vous permettra de vous lancer sans vous y perdre !

Présentation

Introduction

Overwatch 2 est un hero shooter multijoueur en free-2-play développé par Blizzard dans lequel deux équipes de cinq joueurs s’étripent joyeusement et dans la plus grande courtoisie, afin de remporter la victoire.

Comme tout jeu compétitif, OW2 est régi par un ensemble de règles tacites qui, si elles ne sont pas respectées, poussera vos joyeux compagnons à vous maudire sur cinq générations (dans le meilleur des cas). Pour éviter les déboires des premières heures, nous vous proposons avec ce guide de vous accompagner pas à pas lors de vos premières parties.

Modèle économique

Contrairement à son ainé, Overwatch voit sa partie PvP devenir entièrement gratuite, la monétisation fonctionnant avec le désormais classique système de Battle Pass, un système de progression divisé en deux parties, une payante et une gratuite. Ce Battle Pass ne permet de récupérer que des récompenses cosmétiques, ainsi que le dernier personnage en date (via la progression gratuite) et est renouvelé tous les deux mois, à chaque changement de saison.

La version payante du Battle Pass est achetable pour 10 euros, ou grâce à la monnaie du jeu accumulée avec les défis quotidiens, hebdomadaires et de saison.

Le Battle Pass permet principalement de récupérer des skins et des babioles cosmétiques.

Les bases

Une fois dans le menu, plusieurs options de jeu s’offriront à vous. Tout d’abord les Parties Rapides, qui vous permettront de jouer rapidement et sans prise de tête (ahahah) aux modes de jeux classiques d’Overwatch. Le Mode Compétitif quant à lui est destiné aux joueurs qui veulent en découdre dans des parties sérieuses et grimper dans le classement. Il faut remplir certains critères avant de pouvoir y accéder. L’Arcade et les Parties Personnalisées enfin, permettent aux joueurs de s’amuser dans des modes de jeu particuliers (Match à mort, capture de drapeau, Lucioball…) ou de lancer des parties avec des règles complètement customisées.

L’interface, assez épurée, vous permet de lancer une partie en quelques instants.

Dans ce guide, nous nous intéresserons aux modes de jeu disponibles dans les parties rapides et parties compétitives.

Modes de jeu

Dans Overwatch, il existe actuellement quatre types de cartes différentes, correspondant aux différents types de parties sur lesquels vous allez tomber. Étant donné que la carte est choisie aléatoirement au lancement d’un match, il est important d’en connaitre à l’avance les règles et les objectifs.

Escorte

L’équipe attaquante doit faire avancer un convoi (« payload ») en restant à proximité, tandis que l’équipe des défenseurs doit les empêcher d’arriver à l’autre extrémité de la carte. Il y a plusieurs checkpoints à atteindre, qui permettent aux attaquants de récupérer du temps et de changer de lieu de réapparition.

Contrôle

Les deux équipes s’affrontent pour le contrôle d’un point au milieu de la carte. La première équipe à atteindre le 100 % remporte la manche. La partie se remporte en deux manches gagnantes.

Hybride

Ce mode est un mélange de capture de point et du mode escorte. L’équipe attaquante doit capturer un point défendu par l’autre équipe, avant de faire avancer le convoi qui s’y trouve jusqu’au bout de la carte.

Avancée

Le tout nouveau mode inauguré par Overwatch 2, aussi appelée « Push ». Les deux équipes s’affrontent pour le contrôle d’un robot au milieu de la carte, qu’ils vont devoir ensuite faire avancer le plus loin possible vers le camp ennemi. L’équipe qui pousse le robot le plus loin, ou jusqu’au bout de la map remporte la partie.

Les maps, très variées, vous feront voyager aux quatre coins du monde.

Les types de personnages

Les personnages d’Overwatch se divisent en trois catégories, les archétypes classiques à l’énorme majorité des jeux multijoueur : la Sainte Trinité Tank, DPS et Support. Évidemment, chaque héros de ces catégories a ses spécificités, ses avantages, ainsi que ses inconvénients. Dans les modes de jeux classiques, les équipes sont composées d’un tank, de deux DPS et de deux supports.

Notez bien que si vous avez un nouveau compte, vous ne pourrez accéder qu’à une partie du roster du jeu. Vous devrez débloquer les autres héros en accomplissant différents défis.

Il est possible de changer de héros à tout moment durant la partie, mais pas de rôle, alors il vaut mieux bien choisir sa classe avant de lancer un match. Nous parlerons un peu plus tard dans ce guide de la manière de bien choisir son personnage. Nous allons pour l’instant nous attarder sur les trois classes, ainsi que sur les spécificités qu’on peut y trouver.

Overwatch 2 propose une palette de personnage bien fournie.

Les tanks

Ce sont les gros costauds de l’équipe. Grâce à sa grosse barre de vie et ses compétences de contrôle, il peut rester en première ligne pour protéger ses équipiers et créer de l’espace chez l’adversaire. Certains tanks, comme Dva ou Winston, peuvent même facilement prendre des hauteurs pour déloger des snipers, ou même utiliser leur mobilité pour passer derrière l’ennemi en compagnie d’un DPS flanker, pour attaquer directement les supports de l’équipe d’en face.

Capacité passive : Résistance au recul de 30 % et génération de charge de capacité ultime via soins et dégâts subis réduite de 30 %.

À jouer si vous aimez : Mettre de gros coups de marteau, être intuable, protéger vos équipiers, foncer dans le tas.

Les DPS

Ceux qui sont là pour faire du dégât. C’est la catégorie la plus fournie du roster du jeu, et ça peut être compliqué de s’y retrouver, pour savoir quel personnage prendre et dans quelles conditions. On y retrouve des personnages plutôt polyvalents (Soldat 76), des snipers (Fatale), des personnages à projectiles (Chacal) et volants (Echo et Pharah), ainsi que des flankers (Genji, Tracer). L’important pour faire la différence, est de prendre un perso adapté à la composition ennemie : Des hitscans comme Cassidy ou Ashe pour affronter des ennemis volants, Chacal pour détruire des boucliers avec ses grenades, ou des flankers pour pouvoir attaquer dans le dos des ennemis en retraits.

Capacité passive : Les éliminations augmentent de 25 % la vitesse de rechargement et de déplacement pendant 2,5 secondes.

À jouer si vous aimez : Tuer des trucs, les personnages plus orientés « shooter classique », vous la mesurez avec les autres DPS.

Les supports

Les supports sont principalement là pour… tirer sur leur propre équipe. Ces personnages vont être focalisés sur le support de leur tank et de leur équipe. C’est un rôle crucial, car le moindre équipier tué peut signifier la perte d’un teamfight. Boost d’armure, soin pur, débuff de l’équipe ennemie et même résurrection d’un allié… Les outils des supports sont très variés et permettent souvent de faire la différence en combat.

Capacité passive : Après 1 seconde sans subir de dégâts, récupère 15 points de vie par seconde.

À jouer si vous aimez : Vous faire insulter parce que vous n’avez pas soigné le Genji à 4 kilomètres du point, aider vos alliés, recevoir une flopée de remerciements.

Fonctionnement des parties classées

Les parties rapides c’est rigolo, mais nous ici ce qu’on aime et ce qu’on veut, c’est de la compétition, du bon gros sel et des larmes. Allez, vous pouvez l’admettre, on est entre nous !

Avant de pouvoir vous lancer dans les matchs classés, il va quand même vous falloir gagner 50 parties rapides. Ça vous laisse ainsi le temps de vous familiariser avec le jeu, les cartes, les différents rôles, et de trouver quelques personnages avec lesquels vous êtes à l’aise.

Les parties classées fonctionnent sur un système de ladder : chaque joueur doit faire des parties de placement, au terme desquelles un palier lui sera attribué en fonction de sa performance. Ces paliers vont de Bronze à Top 500 (les 500 meilleurs joueurs de chaque région) et sont eux-mêmes divisés en cinq rangs. Vous changerez de rang après avoir remporté 7 victoires, ou subi 20 défaites.

Le mode compétitif est rythmé par des saisons de deux mois. À chaque début de saison, il vous faudra refaire les parties de placement afin de retrouver un rang à peu près similaire à celui de la saison précédente.

Dans le grand bain

Ça y est, vous vous lancez pour de bon dans les parties compétitives ! Mais avant ça, il vous reste quelques éléments importants à maitriser pour que tout se passe pour le mieux lors de vos sessions.

Ouaip, c’est à partir d’ici qu’on passe aux choses sérieuses.

Bien choisir son héros

Overwatch est et a toujours été un jeu où le switch (reposez cette console et cette blague, merci) de héros est capital pour remporter la victoire. Il est important de prendre des personnages que vous maitrisez, mais il est encore plus important de savoir en changer pour contrer la composition adverse. Prendre un personnage qui peut pousser les ennemis dans des trous, passer d’Orisa à Winston pour aller chercher une Fatale problématique sur un toit sont des exemples de changements qui peuvent faire toute la différence sur le déroulement d’une partie.

Dans Overwatch 2, contrairement au premier opus, vous conserverez jusqu’à 30 % de votre jauge de capacité ultime lors d’un changement de personnage, les capacités ultimes sont très puissantes et peuvent faire gagner un combat à votre équipe lorsqu’elles sont bien utilisées, mais il vaut parfois mieux prendre un personnage plus efficace, plutôt que de perdre de précieuses minutes à tenter d’utiliser un ultime.

Pour résumer, prenez avant tout des héros avec lesquels vous êtes à l’aise, mais n’ayez pas peur de switch quand ça vous parait pertinent face à la composition ennemie ou pour mieux soutenir vos équipiers.

Le travail d’équipe

C’est surement un des points les plus importants pour remporter la victoire sur Overwatch, et surement le plus difficile à appliquer.

Dans Overwatch, tout tourne autour du travail d’équipe : Si les supports ne sont pas protégés des flankers ennemis, ils ne pourront pas aider efficacement leur équipe. Zarya aura beau attraper toute l’équipe d’en face dans son Graviton, si ses équipiers ne sont pas avec elle pour taper dans ce beau pack, ce sera juste du gaspillage.

Il est important de prêter attention à ce qu’il se passe chez ses camarades, et ne pas hésiter à communiquer si vous avez besoin d’aide, via le vocal, ou via le tout nouveau système de ping, utilisable avec le clic molette, qui permet de signaler facilement un ennemi à vos alliés, de montrer des points d’intérêts, etc…

Une bonne synergie entre les personnages est aussi très importante. Ange est par exemple particulièrement efficace en duo avec une Pharah, pour la protéger des hitscans ennemis et lui donner un puissant boost de dégâts. Le combo des ultimes de Genji et d’Ana avec son nanoboost permettent au ninja de faire des ravages dans l’équipe d’en face (on vous voit, on vous déteste).

Bref, travailler en bonne intelligence avec ses alliés est une des clés de la réussite.

Le placement et les chokepoints

Comme dans tout bon jeu compétitif, la maitrise du placement et des points stratégiques des maps est capitale pour ne pas se faire isoler ou être pris au dépourvu par l’équipe d’en face.

Les maps ont en général de nombreux points en hauteur pour les snipers, ou de couloirs et autres recoins pour que les flankers puissent se faufiler derrière les lignes ennemies. Le tank lui, sera souvent sur le front, et aura la charge de dicter le tempo à son équipe.

Évitez donc de partir tout seul à l’attaque si votre tank n’est pas là et attendez que tout le monde se soit regroupé autour de lui. Foncer sur l’ennemi au compte-goutte ne servira qu’à vous faire perdre du temps, et donc à vous priver de la victoire.

Le chokepoint (ou goulet d’étranglement en bon français) est l’endroit de la map où l’équipe défensive va stopper les attaquants. Il est important d’en prendre connaissance sur toutes les maps pour savoir se positionner correctement avec le reste de son équipe. On ne le détaillera pas ici, car ça mériterait un guide à part entière, mais vous pourrez trouver toutes les infos nécessaires assez facilement sur le net. Si vous ne savez pas trop où vous placer, regardez où se placent vos camarades de jeu.

Un bon positionnement va faire toute la différence durement un combat.

Gagner sa partie à coup sûr

Bon, on ne va pas se mentir, durant votre carrière de pro-gamer, vous allez essuyer de violentes défaites, parfois en série. Il n’y a évidemment pas de technique pour gagner ses parties presque à tous les coups, mais cette section est parfaite pour quelques conseils généraux qui vous permettront d’augmenter vos chances de victoire, et de mieux vivre vos futures défaites.

Communiquez ! On a déjà abordé ce point plus haut, mais on le répète, la communication est une des clés de la victoire. Discutez de votre composition d’équipe, de vos combos d’ultimes, utilisez le ping pour désigner un ennemi problématique ou à cibler en premier…

Faites preuve de respect envers vos coéquipiers et vos adversaires ! Le matchmaking fait en sorte de vous mettre avec des gens de votre niveau, mais parfois, un joueur peut ne pas être en forme ou faire une contre-performance. Ça arrive, mais enfoncer un allié pour ses performances ne va surement pas aider à remporter la partie. Bon, après il y a aussi le cas de ceux qui vont faire exprès de ruiner votre partie, et là… laissez juste tomber et faites de votre mieux, vous risquez juste de vous énerver en essayer de discuter avec. Oh, et un petit « gg wp » en fin de partie fait toujours plaisir.

Attendez vos équipiers ! Aller un par un au casse-pipe ne sert à rien à part charger les compétences ultimes de vos adversaires, faire perdre un temps précieux à votre équipe et générer de la frustration. Regroupez-vous autour de votre tank, et si personne n’y pense, utilisez le système de communication du jeu (bouton C) pour le dire à votre équipe !

Concentrez-vous sur vos propres erreurs, plutôt que sur celles de vos équipiers ! Et oui, lorsqu’une partie se déroule mal, on a facilement tendance à rejeter la faute sur un membre de l’équipe qui ferait mal son travail. Ça arrive, évidemment, mais il est plus intéressant de se concentrer sur ses propres erreurs et de tenter de les corriger, plutôt que de faire des reproches à un coéquipier que vous ne reverrez surement jamais et qui risque juste de mal prendre la remarque. Point intéressant : Il y a un système de replays, que vous pouvez consulter dans votre carrière. Ainsi vous pourrez revoir vos dernières parties et analyser dans votre façon de jouer les différents éléments à améliorer.